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Comment les droits culturels

questionnent la place des artistes

et de la création artistique dans la société

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Samedi 25 mars

de 9h30 à 16h30

Le Ciel, 2 rue Gal Marchand 38000 Grenoble

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En partenariat avec le Synavi et Les Détours de Babel.

Inscription conseillée. Participation journée et repas : 10 euros.

> Infos : forum.lucioles@gmail.com

Programme

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9H30-10H

Ouverture du forum et introduction par Vincent Bady, délégué régional Rhône Alpes du Synavi.

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10H-12H30

Ateliers, avec les témoignages d'intervenants chorégraphes, plasticiens, metteurs en scène, musiciens.

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12H30-14H

Pause déjeuner

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14H-16H

Retours d'ateliers puis débats.

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16H

Clôture de la journée par Anne Aubry, de l’association Réseau Culture 21.

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Forum des Lucioles, Grenoble, le 25 mars 2017. Vidéo : Vincent Costarella

Avec Anne Aubry, Vincent Bady, Laetitia Boulle, Jean Caune, Ali Djilali, Chedly Elloumi, Youtci Erdos, Katy Feinstein, Bernard Garnier, Michel Gilbert, Alain Manac'h, Thierry Menissier, François Raulin, SKAD, Pierre-Louis Serrero, Henri Thomas, Henri Touati, Karim Troussi, Monique Vuaillat...

Intervenants

 

  • Vincent Bady

Auteur, comédien, metteur en scène, Vincent Bady interroge théâtralement les dimensions politique et poétique de l’imaginaire urbain. Il développe des projets artistiques en lien avec les territoires de la ville, et y associe des habitants ou des groupes d’habitants.

Depuis 1992, il est membre du collectif artistique Les Trois-Huit, compagnie de théâtre, qui dirige le Nouveau Théâtre du 8e à Lyon.

Il participe en 2003 à la fondation du SYNAVI (Syndicat National des Arts Vivants), dont il a été président, de 2005 à 2007. Il en est l'actuel délégué régional.

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  • Anne Aubry

est chargée de mission de l’association Réseau Culture 21.
Titulaire d’un Master « Ingénierie de projet, action communautaire et territoire », Anne est impliquée dans la démarche d’observation de l’effectivité des droits culturels dans les politiques publiques » (Paideia) initiée en 2012 par Réseau Culture 21 et l’Observatoire de la diversité et des droits culturels de Fribourg. Réseau Culture 21, association créée en 2009 par Christelle Blouët, accompagne les collectivités et structures professionnelles à la traduction des droits culturels dans leurs pratiques.

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  • François Raulin

Pianiste et compositeur autodidacte, il décide de devenir musicien de jazz, tout en s'intéressant à la composition contemporaine et aux musiques traditionnelles. Membre de fondateur l'AGEM a Grenoble , il rejoint l'ARFI à Lyon et rencontre Louis Sclavis avec qui il joue, compose et enregistre (1985-2001). Membre du quartette de François Corneloup (1994), il entame un travail autour de Lennie Tristano avec Stéphan Oliva, crée le Micromégas Brass Band (1997), participe au French Piano Trio (avec Martial Solal et Jean-Marie Machado), forme un trio (avec Corneloup et Chevillon), crée le 5tet Echoes of Spring avec Oliva, participe à de nombreuses musiques de danse et de cinéma, tout en se produisant avec Michel Portal, Yves Robert, Michel Godard, Dominique Pifarély, Laurent  Dehors.

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  • Henri Thomas et Karim Troussi

Comédiens, metteurs en scène, dramaturges, pédagogues, Henri Thomas et Karim Troussi portent conjointement la plupart des projets de la Compagnie du Jour. Compagnie de théâtre résolument tournée vers le théâtre contemporain, elle développe depuis plusieurs années une dimension internationale, notamment au Maroc. Convaincue que la transmission et le partage de l’expérience sont au cœur de l’enrichissement de la création, la Compagnie du Jour construit autour de chacun de ses projets un ensemble d’actions en lien avec les publics. Elle s’engage par ailleurs depuis de nombreuses années dans l’accompagnement des pratiques amateurs, dans l’action culturelle en milieu carcéral et dans des actions créatrices de lien social.

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  • Youtci Erdos

Chorégraphe au sein la Cie Scalène à Grenoble, elle est également interprète, et professeur-invitée ou assistante auprès de chorégraphes tels que Jean-François Duroure, Philippe Saire, Jean-Claude Gallotta, Philippe Decouflé ou Gilles Jobin. Impliquée dans un collectif culturel interdisciplinaire, l’association Mann’Art(e), Youtci participe aux réflexions de mise en commun des moyens pour des structures artistiques. Au sein de sa compagnie, Youtci travaille en résidence sur des territoires et articule création, sensibilisation, transmission et diffusion, impulsant des « Journées de la Danse en Oisans » ou des festivals qui mêlent toutes les disciplines artistiques.

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  • Isabelle Carrier et Jérôme Ruiller

Plasticiens, auteurs-illustrateurs

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  • Thierry Poquet

Metteur en scène, formateur, dramaturge.

Après avoir mené une réflexion particulière sur le langage de la rue et son inscription dans la Cité, Thierry Poquet développe au sein d’Eolie Songe un projet transdisciplinaire, influencé par les nouvelles écritures de l’image et du son. En complicité avec des compositeurs contemporains, il tisse aux musiques instrumentales et électroacoustiques des récits de vie, des textes d’auteurs de théâtre ou encore de poètes.

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  • Marie Mazille et Christophe Sacchettini du collectif Mustradem

Marie Mazille
Compositrice, interprète (clarinette, violon, nyckelharpa, chant) et arrangeuse inspirée des musiques classiques, contemporaines, traditionnelles et improvisées, Marie Mazille compose et joue pour le théâtre, la danse contemporaine et la chanson française. Depuis peu clown-musicienne. Aujourd’hui sur la route avec les groupes Cordofonic, Etsaut trio, la chanteuse Isabelle Bazin. Responsable artistique du projet participatif In Situ Villeneuve (2014-2016).Créé à l'initiative du groupe Dédale, MusTraDem est un collectif d'artistes musiciens de la région Rhône-Alpes qui mène depuis 1990 un travail de recherche et d'expérimentation musicale à partir des musiques traditionnelles de différents horizons.

Christophe Sacchettini
Flûtiste à bec, cornemusiste et percussionniste. Musicien de scène, improvisateur. Membre fondateur du collectif et label grenoblois MusTraDem (pour Musiques Traditionnelles de Demain) dont il partage l’animation avec ses complices Stéphane Milleret et Norbert Pignol. Se promène aujourd’hui avec les groupes DJAL, Frères de Sac 4tet, la danseuse Geneviève Chuzel, l’écrivain Fabrice Vigne, la chanteuse Natacha Ezdra. Participe activement au projet In Situ Villeneuve (2014-2016).

Mustradem

Créé à l'initiative du groupe Dédale, MusTraDem est un collectif d'artistes musiciens de la région Rhône-Alpes qui mène depuis 1990 un travail de recherche et d'expérimentation musicale à partir des musiques traditionnelles de différents horizons.

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  • et aussi des membres du SYNAVI, des Détours de Babel et du forum des lucioles.

L’objectif de ce forum  est de s’interroger d’une part, sur le rôle des artistes dans la société et, d’autre part, sur la fonction de l’art, à travers la création artistique, et plus généralement des pratiques artistiques (réception, diffusion, formation…).

Cette interrogation sera conduite à partir du changement de point de vue que les droits culturels introduisent dans la réflexion sur les politiques publiques en matière de culture.

La place de l’artiste dans la société a longtemps été déterminée par son engagement esthétique et sa volonté d’intervenir, par son art, dans la transformation sociale. L’insertion de son activité a été régulée par le marché, l’action des découvreurs et des entrepreneurs privés — éditeurs, galeristes, directeurs de salle, mouvement intellectuel et politique, etc. Avec la 5eme République (1959), la compétence que s’est donnée l’État en matière de démocratisation culturelle, c’est-à-dire d’accès aux œuvres légitimes, a conféré à la production et à la diffusion culturelles une nouvelle responsabilité : celle d’accompagner le changement social. Cette fonction a été d’autant plus délicate que l’art et la culture ont eu tendance, dans les discours, à se confondre ou à s’opposer. De plus, cette fonction s’est bien souvent concrétisée par une instrumentalisation de l’art.

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Hannah Arendt écrivait que « toute discussion sur la culture doit de quelque manière prendre comme point de départ le phénomène de l’art ». Mais au bout du compte de la réflexion, c’est également la pensée de l’art, qui, dans ses différentes expressions doit être modifiée. Cette pensée ne peut se réduire à la pensée de l’objet d’art (« Ceci est de l’art »  ou ceci n’en est pas) ou à la condition professionnelle de l’exercice de l’activité artistique. La réflexion sur les droits culturels, dans la mesure où ils concernent la personne dans sa singularité, sa liberté, son humanité interroge l’activité artistique qui, elle aussi, relève de la subjectivité, du libre arbitre et du rapport sensible à l’autre.

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