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Forum n°1 : 14 novembre 2015

Cap Berriat, 5 rue Georges Jacquet – 38000 Grenoble

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Ce forum s'est tenu au lendemain des attentats du 13 novembre 2015.

"Il faut rendre compte de ce qui s’est dit entre ceux qui ont voulu faire ensemble un bout  de « chemin pour faire du commun » en participant à la rencontre du Forum des lucioles du 14 novembre. Rendre compte à ceux qui n’étaient pas disponibles.

Avant même de restituer une partie des paroles exprimées dans les témoignages et les exposés, il faut noter les résonances entre ce qui s’est dit ce jour-là et l’irruption de la violence, de la sidération, de l’incompréhension de ce qui s’est passé la veille, durant ce vendredi noir où la mort aveugle portée par des fanatiques a frappé des hommes et des femmes de toutes origines et de toutes croyances. (...) "

Lire le texte  RENDRE COMPTE

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Éducation populaire, Culture…

Un chemin pour faire du commun

 

Pour permettre de mieux problématiser la formule « Faire du commun », il est demandé à chacun des participants de rédiger, en une quinzaine de lignes, 2 petits textes, l’un sur la manière dont il entend la formule « Faire du commun » du point de vue de la conception de l’art et de la culture qui est la sienne. L’autre sur la manière dont cette compréhension peut se concrétiser ou non dans sa pratique.

 

Il y dans l’expression « Faire du commun », l'idée de partage, idée présente dans les expressions : “dénominateur commun”, “intérêt commun”, “ bien commun”… Cette racine “commun” se retrouve dans les mots communisme, communauté.

Le commun n’est donc pas le banal ou le vulgaire.

Si on revient à un concept fondamental de la philosophie humaniste, on met l’accent sur la formation de la personne, sur la connaissance par le sensible, sur le jugement esthétique qui n’est pas un sens universel mais subjectif.

Faire du commun comme retour à une tradition politique et sociale de l’humanisme, retour rendu nécessaire dans une société éclatée, fracturée dans laquelle les liens de solidarités laissent place à la peur de l’autre, l’individualisme et la fermeture.

 

La rencontre du 4 et 5 décembre est organisée avec la participation de Luc Carton.

Elle s’oriente autour des nouvelles manières d’envisager les politiques publiques. En particulier, à partir de son expérience et de la crise de la pensée de la politique culturelle, Luc Carton se positionne dans une perspective d’approfondissement de la démocratie, d’une politique de la culture envisagée comme transversale et d’une exigence d’éducation populaire.

Programme

9 h Accueil  à Cap Berriat

 

9h30-10h 

Présentation de la démarche du Forum et Introduction au thème de la journée.

La présentation de la démarche (genèse, spécificité, objectifs.)

Cadrage du thème de la journée pour introduire les ateliers. 

 

​10h -10h15

constitution des  groupes de travail en atelier

Chaque groupe sera constitué par un maximum de 12 personnes. Chaque groupe désignera un rapporteur.

 

10h15 -11h30  Atelier

Qu’est-ce qui peut faire du commun ? 

Il s'agit de savoir comment chacun interprète la question, en fonction de son expérience, de son positionnement professionnel, culturel, artistique, etc. Il va de soi que la problématique posée peut être discutée et/ou reformulée…

 

 

11h30 -12h10

Intervention de Jean-Michel Lucas (Docteur Kazimir Bisou

À quelles conditions les politiques culturelles peuvent-elles contribuer à faire du commun ?

 

12h10 -12h30 

 Réactions et échanges

 

 

 

12h30-14h

Déjeuner en commun

14 h-15h 

Poursuite des échanges avec Jean-Michel Lucas et restitution des ateliers

(5 à 8 minutes par atelier).

 

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15h -16h20

Témoignage de 3 acteurs invités à réagir à la problématique de la journée en fonction de leur expérience artistique ou culturelle.

  • Un responsable d’institution de création et/ou de diffusion dont l’action est spécifique à une quartier : Brahim Rajab - Le Prunier sauvage.

  • Un responsable d’institution de conservation et de transmission du patrimoine : Jean Guibal - Conservateur du Musée dauphinois.

  • Une personne responsable d’une action théâtrale permettant de créer du lien et de l’échange dans un quartier : Émilie Leroux – Les Veilleurs

Pour éviter une succession de déclarations qui s’enchaînent, cette séquence, sera animée sur un mode conversationnel.

 

Courte pause

 

 

16h30-17h10

Réactions et discussion

Jean-Michel Lucas restituera ce qu’il aura entendu, perçu, pointé…  pendant la journée.

 

17h10–17h50

Présentation de la journée du 4 et 5 Décembre et de la suite à mettre en place en 2016. 

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