La démarche du Forum des Lucioles propose de :

• construire avec des citoyens (acteurs artistiques, acteurs culturels, militants de l’éducation populaire, élus et personnes) des perspectives communes pour examiner les conditions des pratiques artistiques et culturelles en échappant aux considérations sur “l’excellence”, “l’élitaire” ou “l’élitisme”, “le populaire”, dépourvues de critères d’évaluation partagée.

• créer un cadre de discussion et construire les outils pour transformer les pratiques et les rendre visibles.

• regrouper des textes, des expériences, des documents, des points de vue et des informations pour contribuer à la réflexion sur le rôle et la responsabilité des pouvoirs publics.

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L'intention est de contribuer, en liaison avec d’autres démarches, à la co-construction d’une politique culturelle de la métropole grenobloise. 

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Il s’agit de :

• prendre en compte les acquis et les limites des politiques conduites depuis plus de trente ans avec la décentralisation culturelle,

• considérer la situation française où la fracture culturelle, la désagrégation du lien social, la fragmentation des politiques sociales, éducatives, culturelles conduit à l’impuissance et à l’inertie.

 

L'ambition est de dépasser les clivages (entre personnes, entre logiques, entre habitudes...) pour renouer avec la recherche, la création, l’expérimentation sociale et culturelle par le biais d’une délibération citoyenne.

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Voir les textes des lucioles et notamment :

- le texte d'appel, juin 2015,

- un texte de Pier Paolo Pasolini sur la situation politique de son pays, “Le vide du pouvoir en Italie”, publié en 1975 quelques mois avant sa mort, qui reste une balise pour situer l’exigence de culture dans le projet politique. Ce texte a été nommé par la suite « La disparition des lucioles ».

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"Les lucioles n'ont disparu qu'à la vue de ceux qui ne sont plus à la bonne place pour les voir émettre leurs signaux lumineux". 

Georges Didi-Huberman

- Survivance des lucioles

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Les lucioles